Personne n’a encore découvert la fontaine de jouvence, et nul n’a été au travers du voile de la mort et en est retourné pour nous dire à quoi cela ressemble. La seule information authentique que nous avons à ce sujet se trouve dans le grand livre de Dieu, la Bible. C’est là que sont dévoilés les réponses aux questions qui ont, à travers les âges, troublées les cœurs de plusieurs hommes et femmes. Transperçant l’écume de l’émotion et de la superstition humaine, une assurance satisfaisante sera apportée à ceux qui ont peur du futur et qui se demandent ce qui arrive à l’âme cinq minutes après la mort.
Pour introduire ce sujet, il nous faut trouver la réponse à une grande et fondamentale question. Si nous pouvons y répondre convenablement, tous les autres mystères au sujet de la mort et de l’âme se découvriront à nos yeux comme s’ouvrent les fleurs au soleil. Le sujet d’importance capitale est celui-ci : Quelle est la nature inhérente de l’homme ? comment Dieu l’a-t-il créé? Possède t-il une nature mortelle ou immortelle ? D’après le dictionnaire, le mot ‘mortel’ signifie « sujet à la mort », et le mot ‘immortel’ veut dire « non sujet à la mort ». De manière plus simple, nous nous posons la question de savoir si Dieu a crée l’homme avec une nature sujette à la mort ou alors ayant le pouvoir d’une vie sans fin.
La réponse à cette question significative se trouve dans Job 4:17 « L’homme serait-il juste devant Dieu ? Serait-il pur devant celui qui l’a fait ? ». Ici ce trouve le mot que nous cherchons. L’homme est mortel, c’est-à-dire sujet à la mort. Dieu ne l’a pas créé sans cette capacité de se détériorer et de mourir. Le fait est, que Dieu seul possède, de façon inhérente, ce pouvoir de l’existence éternelle. Il est immortel. Et la seule fois qu’apparait le mot immortel dans la Bible, il se réfère à Dieu. « Au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles ! Amen ! » (1Timothée 1:17).
La famille humaine n’était pas investie d’une immortalité naturelle. La Parole de Dieu nous assure, que Dieu seul, possède ce genre de nature. Il est l’auteur de la vie, la grande source de toute existence. De lui, toute autre vie dans l’univers tire sa source. « Le roi des rois et le Seigneurs des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l’honneur et la puissance éternellement. Amen! » (1 Timothée 6 :15,16).
A ce niveau, il est possible que quelqu’un soulève une autre question au sujet de l’immortalité : Est-il possible que l’homme est un corps mortel mais une âme immortelle vivant dans le tabernacle de la chair ? Peut être la “vraie” personne n’est pas du tout le corps mais l’entité ‘âme immortelle’ qui à sa demeure dans le corps mortel. Nous n’avons pas besoin de spéculer sur ce point, car le sujet est traité de manière concise dans un grand nombre de textes bibliques.
Jésus le plus grand maître que le monde a connu, a déclaré que l’âme pouvait mourir, dans Matthieu 10 :28, il dit : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. » Par cette claire déclaration, Dieu met fin à tout questionnement sur ce sujet. L’âme peut mourir et mourra dans les flammes de l’enfer. Ceci dit, elle ne peut être naturellement immortelle.
Ceci est certainement choquant pour plusieurs. Le point de vue traditionnel est exactement l’opposé de celui-ci. Comme c’est bouleversant d’apprendre que dans toutes les 1700 apparitions bibliques des mots « âme » et « Esprit », pas une seule fois il n’est fait référence à eux comme étant éternels ou immortels.
D’où vient donc cette doctrine ? La plupart d’entre nous depuis les premières années de l’enfance ont déjà entendu parler de « l’âme qui ne meurt jamais ». Une chose est certaine, cela ne tire pas son origine des Ecritures. La vérité est que, cette doctrine nous vient directement de la tradition païenne et de la mythologie. La vieille pratique chinoise de l’adoration des ancêtres était ancrée dans la croyance selon laquelle l’âme ne meurt pas. Les hiéroglyphes des pyramides égyptiennes révèlent que la doctrine de l’immortalité naturelle de l’âme était à la base de leur adoration du dieu soleil. En Inde, où j’ai vécu des années, les Hindous croient fermement en la réincarnation et la transmigration de l’âme. Les plus sombres pratiques des cérémonies Voodoo en Afrique sont construites autour de la croyance en une âme qui ne meurt pas.
Il n’y a pas un seul texte dans la Bible qui soutient un tel enseignement; toutefois, la Parole nous dit comment cette doctrine a fait ses débuts et qui a été le premier prédicateur de cette idée. Lisons Génèse 3 :1-4, « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Eternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : vous ne mourrez point. »
Notez, s’il-vous-plait, que quelqu’un n’était pas d’accord avec Dieu. Le créateur avait déclaré que le péché apporterait la mort, mais Satan a dit le contraire, « vous ne mourrez point. » Cela fut le tout premier mensonge de grand-père, et celui qui, le premier a dit ce mensonge, a depuis toujours tenté de le soutenir. Ce premier sermon sur l’immortalité naturelle a été redit plusieurs fois à travers les siècles, très souvent par des prédicateurs et des théologiens qui auraient dû mieux connaitre ce sujet. Il y a quelques années, le « Reader’s Digest » a publié un article titré « Il n’y a pas de mort » écrit par un des plus populaires pasteurs Protestants Américain. Ce grand prédicateur dit exactement ce que le grand séducteur dit à Eve, « vous ne mourez pas vraiment. Ce pourrait sembler comme la mort, mais en fait, vous continuerez de vivre et de connaitre par la suite, et mieux qu’avant. »
Cette doctrine peut-elle être dangereuse ? Bien sûr, il est question de bien plus que la promulgation d’une fausse déclaration. Les implications de cet enseignement satanique sont profondes et ses conséquences sont éternelles. Des millions seront perdus parce qu’ils ne comprennent pas la vérité au sujet de la nature humaine. Cette imposture ouvre une porte qui peut plonger la vie dans l’obscurité et la placer sous le contrôle démoniaque. La seule protection que nous aurons jamais contre ce danger insidieux est de connaitre la vérité et le rapport qu’il y a entre la mort et l’âme.
Nous sommes immédiatement frappés par le mot “retourne.” Après la mort, tout semble retourner d’où il est venu. La poussière retourne à la terre d’où elle a été prise, et l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. La mort n’est que l’opposé de la création.
Il est facile pour nous de nous faire une image de la pourriture et de la décomposition du corps. Nous comprenons très bien que les composants physiques du corps sont les mêmes que ceux de la terre elle-même. Quand il est enterré, le corps est reconverti en éléments chimiques du sol, duquel le Créateur l’a prit au commencement.
Mais qu’en est-il donc de l’esprit qui retourne à Dieu ? Cela n’est pas si facile à comprendre. Il n’est pas un homme dans le monde qui peut l’expliquer avec sa sagesse humaine. Toutefois, plusieurs versets de la Bible mettent en lumière ce point crucial. Jacques a écrit, « Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les œuvres est morte. » Jacques 2 :26. Le mot “âme” (esprit) peut être traduit par “souffle” ou “air.” La racine grecque de ce mot est “pneuma.” De là nous tirons les mots français tels que “pneumonie” puisqu’elle est une maladie des poumons, ou de la respiration. Nous avons les “pneus” qui portent ce nom à cause de l’air qu’ils renferment. Mais le même mot grec « pneuma » a aussi un autre sens. Il signifie également « esprit. » Par exemple, le terme grec pour « Saint Esprit » c’est « Hagios pneumatos, » « Saint Souffle » ou « Saint Esprit. »
Ceci nous conduit à une intéressante conclusion. Les mots « souffle » et « esprit » sont souvent utilisés de manière interchangeable dans la Bible. Job dit, «Aussi longtemps que j’aurai ma respiration, et que le souffle de Dieu sera dans mes narines” Job 27:3. Maintenant, il n’est pas besoin de posséder une grande intelligence pour comprendre que Job décrivait la même chose par les mots « souffle » et « esprit. » L’homme n’a que le souffle dans ses narines. En fait, c’est cela que Dieu souffla dans les narines de l’homme au moment de la création. « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre. Il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant. » Genèse 2 :7.
Maintenant, l’image commence à s’éclaircir. Quand Salomon a décrit l’esprit devant retourner à Dieu, il faisait allusion au souffle, parce que c’était ce que Dieu a donné dès le commencement, et c’est pourquoi, c’était bien la seule chose qui pourrait maintenant « retourner » à celui qui l’a donné. Le texte de Genèse 7 : 22 fait allusion, dans sa version originale, au souffle de vie comme « le souffle de l’Esprit de vie. »
Le psalmiste décrit la mort en ces mots, « Tu leur retires le souffle ; ils expirent, et retournent à la poussière. Tu envoies ton souffle, ils sont créés, et tu renouvelles la face de la Terre. » (Psaumes 104 : 29, 30). Ici, l’ordre est inversé, et leur souffle retourne à Dieu lors de la mort. Salomon a dit que l’esprit retourne. Ici, Dieu donne l’esprit lorsqu’il crée, mais la Genèse dit qu’il a donné le souffle quand il a créé. Cela n’est évident que lorsque nous comprenons que les deux mots sont interchangeables, car ils veulent dire la même chose.
Il nous faut noter que cet « esprit de vie » n’est pas nécessairement le même que le Saint-Esprit, tout comme le “souffle de vie” n’est pas comparable à l’air que nous respirons régulièrement. Le souffle ou esprit, c’est la puissance spéciale et vivifiante de Dieu qui fait du corps un organisme fonctionnel. Lisons une fois de plus Genèse 2 :7 et essayons d’y visualiser l’acte de la création. « l’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre. » Aucune difficulté ne se pose à ce niveau. Nous pouvons voir ce corps sans vie, parfaitement formé avec en lui les différents éléments nécessaires à la vie. Mais il n’y avait pas de vie. Le cœur ne battait pas encore. Le sang était là, mais il ne coulait pas. Le cerveau était là, mais il n’était pas encore en activité.
Alors Dieu ajouta une chose de plus au corps qu’il avait fait. Il « souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un(e) être (âme) vivant(e). » Genèse 2 :7. Remarquons ensemble l’importance de ces mots – ils sont très souvent mal compris. Dieu n’a pas mis une âme dans le corps. Il a ajouté juste une chose – le souffle ou esprit. Et, comme résultat de l’union du corps et du souffle, l’homme DEVINT une âme.
Des millions ont acceptés le point de vue erronée et traditionnelle selon laquelle Dieu aurait mit une âme dans le corps pour créer l’homme. Ceci est entièrement fondé sur la doctrine commune de toutes les religions non-chrétiennes. Dans la Bible, sauf dans un usage poétique ou allégorique, l’âme ne rentre, ni ne sort plusieurs fois du corps; l’âme n’a pas non plus, une existence indépendante du corps. Parce que le mot grec « psuche » signifiant “vie”, a certaines fois été traduit par “âme” dans notre version King James (version anglaise de la Bible), **** I AM TRANSLATING TO FRENCH USING THE LOUIS SEGONG REVISE VERSION AND I HAVEN’T EVIDENCE TO SAY THAT THE LIFE/SOUL DILEMMA IS PRESENT JUST THE SAME WAY AS IN KING JAMES.**** Certains ont tirés leurs mauvaise conclusions; mais ceci uniquement parce qu’ils donnent une mauvaise définition au mot “âme”. Beaucoup ont reçu l’enseignement selon lequel l’âme possède une immortalité naturelle, et chaque fois qu’ils lisent ou entendent ce mot, ils supposent une chose totalement fausse et non biblique. Pas même une fois dans la Bible, il n’est fait mention de l’âme comme étant immortelle ou impérissable.
Le fait est que, l’âme est la vie consciente qui a prit naissance quand Dieu a ajouté le souffle ou esprit au corps. Une simple illustration nous aidera à saisir cette vérité de manière plus claire. Disons que le corps est une ampoule électrique. Le courant électrique qui traverse l’ampoule c’est le souffle de vie que Dieu a mis dans le corps, et la lumière elle-même représente l’âme qu’est devenu l’homme après que le souffle se soit joint au corps. Alors que nous regardons à la brillante lumière, nous voyons une parfaite représentation la création achevée. Maintenant, si nous appuyons sur le bouton et que nous éteignions la lumière. Que se passerait-il ? Le courant n’aurait plus alimenté l’ampoule, tout comme le souffle délaisse le corps à la mort. Où serait donc la lumière ? Serait-elle revenue dans la prise électrique ? Non, elle a simplement cessé d’exister quand le courant s’est séparé de l’ampoule. Posons-nous donc la question, où est l’âme quand le souffle se sépare du corps ? Il n’existe simplement plus d’âme, jusqu’à la résurrection, où Dieu redonnera à ce moment le souffle de vie au corps.
Cela ne devrait plus nous paraître étrange maintenant que nous savons comment à la mort, tout “retourne” à son état d’origine. Avant la création, l’homme n’existait pas dans une forme immatérielle ou incorporelle. Il n’y avait aucune personnalité, aucune émotion consciente avant que Dieu n’ajoute le souffle au corps. A ce moment, l’homme devint “une âme vivante”. Si l’âme résulte de cette union, à quel moment cesse t-elle d’exister ? Certainement lors de la séparation de l’union entre le souffle et le corps.
Supposons que nous avons deux choses devant nous: des planches et des clous. Prenons un marteau et enfonçons les clous dans les planches pour en faire une caisse. A cet instant, nous constatons que nous avons donc trois choses au lieu de deux ; nous avons les planches, les clous et la caisse. Plus tard, si nous enlevons les clous avec soin et les déposons près des planches, nous n’aurions que deux choses devant nos yeux : les planches et les clous. Qu’adviendrait-il de la caisse ? Il n’y aurait pas de caisse, parce qu’il faudrait que les planches et les clous soient ensemble pour qu’elle existe.
De la même manière, Dieu a commencé avec deux choses: le corps et l’esprit. Quand il les a mis ensemble, l’âme apparut et commença à exister. A la mort, nous dit le sage Salomon, l’esprit retourne à Dieu et le corps retourne à la poussière. Et nulle part dans la Bible il nous est dit que l’âme subsisterait après que le corps soit rentré à la poussière. L’âme ou la vie, n’ont pas d’existence sans la puissance de Dieu résidant dans le corps. A la mort, cette puissance est retirée; elle retourne à Dieu ; et l’état de l’homme est exactement celui d’avant que le souffle ne se joigne au corps. Ceci veut dire qu’il y aurait à ce moment aucune vie, aucune conscience et aucune personnalité.
Les animaux aussi, sont appelés âmes dans la Bible, et ce, parce qu’ils ont reçu de Dieu, le même pouvoir qui les fait vivre (Voir Apocalypse 16 :3) *** « Et il devint un être vivant.» Genèse 2 : 7 (Version Louis Segond). Le sage a écrit, « Car le sort des fils de l’homme et celui de la bête sont pour eux un même sort ; comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre, ils ont tous un même souffle… Tout va dans un même lieu; tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière. » (Ecclésiaste 3 :19,20). Ceci ne veut certainement pas dire que l’homme et les animaux ont la même fin ultime. Il y aura une résurrection et un jugement pour les créatures morales de Dieu mais la vie ne provient que de Dieu, qu’elle soit humaine ou animale. Et cette vie, dans la Bible, est souvent appelée âme.
Pierre inspiré, dit que David est là, dans sa tombe et qu’il n’est pas encore monté au ciel. Comme c’est intéressant ! Si l’homme selon le cœur de Dieu n’avait pas encore reçu sa récompense 1000 ans après sa mort, qu’en serait-il de toutes les autres bonnes personnes qui ont vécus et sont mortes avant cette époque ? Elles aussi se reposent dans leurs tombes, attendant l’appel de Dieu à la résurrection.
Jésus donna au peuple de Son temps cette assurance, « Et Dieu te le revaudra lorsque les justes ressusciteront » (Luke 14 :14, Le Semeur). Il dit encore, « Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges ; et alors il rendra à chacun selon ses œuvres » (Matthieu 16 :27). Il n’y là, aucune équivoque. Dans un langage simple et direct, Jésus a déclaré que personne ne recevra sa récompense jusqu’au jour de la résurrection lors de son second avènement. Ceci veut dire qu’aucun des morts justes n’est allé au ciel jusqu’ici. Tous attendent dans leurs tombes le jugement et la fin du monde. Les paroles qui suivent, parmi les dernières de la Bible, confirme ce fait. « Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre. » (Apocalypse 22 :12). Cette rétribution au dernier jour est d’avantage décrite par Paul dans 1 Corinthiens 15 :53, « … et que ce corps mortel revête l’immortalité. » Quand cela arrivera t-il ? « en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette » (verset 52).
Voilà qui résout sans aucune autre ombre la question de la rétribution des justes. Qu’en est-il des méchants ? Quand seront-ils punis pour leurs péchés ? L’étonnante réponse se trouve dans 2 Pierre 2 : 9, “le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour êtres punis au jour du jugement. » Simple et Claire ! Les méchants sont réservés quelque part jusqu’à l’arrivée du jour du jugement. Ou sont-ils réservés? Jésus répond à la question, “Ne vous étonnez pas de cela; Car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement.” (Jean 5 :28,29).
Notre Seigneur a clairement spécifié que tous seraient réservés dans leurs tombes jusqu’au moment de leur appel pour recevoir soit la vie, soit la mort éternelle. Ce n’est pas juste de la bonne théologie, c’est aussi du bon sens. Il va de soit que personne ne peut être puni avant d’être jugé. La justice le requiert. Même le juge le plus inique serait accusé et poursuivi pour avoir agit autrement. Supposons qu’un homme accusé de voler se présente devant le juge et que ce juge dirait, « Enfermez-le pour les dix prochaines années, ensuite nous l’entendrons sur cette affaire. » Non! Jamais! Cela ne saurait être! Les juges de la terre pourraient-ils agir ainsi à l’égard des méchants? Jamais ! Le jugement serait une farce dans ce cas, il n’aurait aucun sens.
Le merveilleux message de la Bible est que, les justes et les méchants dorment dans leurs tombes jusqu’au jour de la résurrection. A ce moment-là, ils feront face au jugement, après quoi, la punition et la récompense seront assignés. Job a dit, « Ainsi l’homme se couche et ne se relèvera plus, Il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, Il ne sortira pas de son sommeil.
Oh ! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, M’y tenir à couvert jusqu’à ce que ta colère fût passée, Et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi !
Si l’homme une fois mort pouvait revivre, J’aurais de l’espoir tout le temps de mes souffrances, Jusqu’à ce que mon état vînt à changer. Tu appellerais alors, et je te répondrais, Tu languirais après l’ouvrage de tes mains. » (Job 14:12-15).
Lazare était mort. Jésus a dit à ses disciples, “Lazare, notre ami, dort ; mais je vais le réveiller. Les disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort, il sera guéri. Jésus avait parlé de sa mort mais ils crurent qu’il parlait de l’assoupissement du sommeil. Alors Jésus leur a dit ouvertement : Lazare est mort. » (Jean 11 :11-14).
Voici un exemple classique du véritable enseignement biblique au sujet de la mort. Christ l’appela sommeil. Plus tard, se tenant devant la cavité rocheuse qui servait de sépulture à son ami, il cria, “ Lazare, sors ! » Il n’a pas dit « Lazare descend. » Lazare n’était pas au ciel, il n’était pas non plus ailleurs, si ce n’est dans les murs de sa tombe. En réponse à l’appel de Jésus, il se réveilla de son sommeil de mort et marcha vers la lumière du soleil.
Plusieurs récits exagérés, au sujet de personnes qui sont revenus de la mort ont déjà circulés mais ceci est le plus authentique de tous. Il n’y a absolument aucun doute sur le fait que Lazare était mort depuis quatre jours. Ses sœurs se sont opposées quand Jésus donna l’ordre d’ôter la pierre. Marthe dit, « … Seigneur, il sent déjà » (Jean 11 : 39).
La plupart des récits modernes de personnes ressuscitant d’un arrêt cardiaque incluent des épisodes dramatiques de vues du ciel. Que dit cet homme juste au sujet de ses quatre jours de mort ? Rapporte t-il des visions d’une récompense céleste ? Pas un mot. Il dormait, exactement comme Jésus a dit à ses disciples. Ce fut pour lui comme un instant d’oubli.
De plus, quelle punition indescriptible cela aurait été de ramener Lazare dans ce sombre monde après qu’il est été en la présence de Dieu. Il aurait surement supplié de ne pas revenir s’il jouissait vraiment de la récompense des justes. La reprise d’une vie terrestre aurait été pour lui pire que l’horreur de l’enfer en comparaison avec quatre-vingt seize heures au paradis. Notre Seigneur n’a certainement pas été coupable d’avoir fait cette mauvaise blague à son ami Lazare.
Pourquoi trouvons-nous difficile de croire la simple terminologie employée par Jésus en décrivant la mort ? Nous n’avons certainement aucun problème à comprendre la nature du péché. Supposons qu’un homme se fasse surprendre par le sommeil sur un banc public. Il dort si profondément qu’il ne se rend pas compte de la venue d’un agresseur. Un instant plus tard, il est couché, mort dans une marre de sang. On dira donc selon la conception populaire de la mort que, cet homme qui ne savait rien quand il dormait, sait soudainement tout puisque son âme a quitté son corps. Comment cela pourrait-il être vrai? Jésus a dit que la mort est un sommeil. Si l’homme ne savait rien quand il dormait, comment pourrait-il en savoir d’avantage après la mort ? Les paroles de Christ n’auraient pas de sens si nous les faisions signifier avec ce que nous voulons croire.
Nous ne sommes pas abandonnés à tâtonner au sujet de ce sommeil de la mort. Plusieurs auteurs bibliques donnent des explications détaillés de ce que c’est. « Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de l’homme, qui ne peuvent sauver. Leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, et ce même jour, leurs desseins périssent. » (Psaumes 146 : 3, 4).
Au delà de tous les aspects énigmatiques que pourraient susciter des discussions au sujet de la mort, les auteurs inspirés ont le plus souvent parlés de sa nature inconsciente. Pas une fois nous trouvons d’excitantes descriptions de la vie après la mort qui sont si courantes dans la version moderne de cette doctrine. Cette théologie a directement adopté ses croyances des formes plaisantes d’adoration païenne. David a dit, « Il retourne à la Terre ; et ce jour-même ses pensées périssent. ». Salomon a écrit, « Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n’y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri ; et ils n’auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil… Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. » Ecclésiaste 9:5,6,10.
Si quelqu’un cherchait délibérément à produire des mots et d’expressions plus forts pour soutenir que la mort est un état de sommeil sans rêve, il atteindrait difficilement la pertinence des mots du sage. Supposons un instant que ces même puissants mots était utilisés pour faire l’apologie d’un état de la conscience après la mort. En d’autres termes, supposons que Salomon avait dit, « leur amour, et leur haine, et leur envie continueront…, car il y a œuvre, pensée, science et sagesse dans le séjour des morts où tu vas. » Une phrase aussi claire serait à juste titre la fin de tout le débat sur le sujet. Qui pourrait disputer une telle phrase ?
Mais voici l’incroyable vérité! Non seulement la Bible ne contient aucune phrase de ce genre, mais elle déclare le contraire à répétition! Malgré cela, les gens continuent de croire uniquement ce qu’ils veulent bien croire. Refusant de voir les nombreux versets donnés par de nombreux auteurs inspirés qui nous donnent la vérité au sujet de la mort, des multitudes suivent aveuglément les traditions apprises de leurs parents ou pasteurs.
Nous lisons encore, « Ce n’est pas le séjour des morts qui te loue, ce n’est pas la mort qui te célèbre ; ceux qui sont descendus dans la fosse n’espèrent plus en ta fidélité. Le vivant, le vivant, c’est celui-là qui te loue, comme moi aujourd’hui. » (Esaïe 38:18,19). Les justes qui sont morts loueraient-ils Dieu s’ils étaient au ciel à leurs morts ? « Ce ne sont pas les morts qui célèbrent l’Eternel, ce n’est aucun de ceux qui descendent dans le lieu du silence » (Psaumes 115 :17). « Car celui qui meurt n’a plus ton souvenir ; qui te louera dans le séjour des morts? » (Psaumes 6 : 6)
Devrions-nous réduire ses apparences psychiques à de simples aberrations émotionnelles d’individus instables ? Difficilement. Le fait est que des formes apparaissent, ceci a été vérifié un nombre innombrable de fois. Seulement, sur la base de l’infaillible Parole de Dieu, nous pouvons rejeter de manière catégorique ces apparitions et voir en elles, une manifestation des esprits de la mort. Les morts ne peuvent revenir ; tout comme il n’ont aucune existence post-mortem dans quelque forme consciente et vivante que ce soit.
Qui donc apparait dans ces formes corporelles et profère des mensonges au nom des innocents décédés? Qui d’autre que le père du mensonge dont la première imposture concernait la mort ? Il contredit ouvertement Dieu quand il dit à Eve, « Vous ne mourrez pas. » Quand la mort survint, Satan tenta de faire croire au survivant que ce n’était qu’une illusion. En personnifiant ceux qui sont mort, Satan a persuadé des millions de personnes qu’il avait raison et que Dieu avait tort. Acceptant le témoignage de leurs yeux et de leurs oreilles comme étant supérieur à celui de la Bible, plusieurs deviennent des experts pour ce qui est de faire appel aux esprits lors de séances spirites.
Souvent, Satan exploite la peine de ceux qui ont perdus des êtres chers et essaie de les attirer dans son piège spirite en prétendant être la personne même qu’ils ont aimés. Quelle accablante illusion! Seuls ceux qui ont fortifiés leurs pensées par les vérités de la Bible seront capables de tenir fermer contre ce genre d’attaque.
Permettez-moi de partager avec vous un exemple incroyable du mode opératoire de Satan. Un ami qui m’est cher était missionnaire en Afrique pendant plusieurs années. Alors que sa femme et lui vivait dans une station missionnaire isolée, leur fille de trois ans fut touchée d’une fièvre tropicale, cela lui fut fatal. Ils ont enterré la petite fille sur le flanc de la montagne en face de leur maison. Quelques jours après l’enterrement, la mère était assise dans sa cuisine quand la porte s’ouvrit brusquement, et la petite fille courue à travers la pièce s’élançant pour se jeter dans les bras de sa mère. Pouvez-vous vous imaginer ce genre de scène d’horreur traumatique ? En plus de cela, la petite fille cria, « Maman, je ne suis pas morte ! Je ne suis pas morte ! »
Heureusement, cette mère connaissait la vérité biblique au sujet de la mort, et Dieu lui donna la force de prier instamment pour être délivrée de cette mascarade satanique. Quand elle appela le nom de Jésus, la forme disparut.
Est-ce là un cas isolé ? Non, malheureusement. Des expériences comme celles-ci se sont répétées encore et encore. Sans doute, il y a des charlatans qui créent leurs propres illusions, mais nous devons reconnaitre que très souvent, le prince du mal manipule les pensées par son expertise surnaturelle dans le domaine de la fourberie.
Pensons un moment à ce que cela implique! Plusieurs ont littéralement soumis leur vies au contrôle des démons, croyants être conseillés par leurs bien-aimés. Ne voyez-vous pas la monstruosité de la situation ? Et ne voyez-vous pas comment Satan peut commencer à contrôler les vies même de Chrétiens qui n’ont pas compris le vrai enseignement biblique au sujet de la mort ? La seule sureté pour qui que se soit, c’est la Parole de Dieu. Cependant, la plateforme est faite pour que la majorité de Catholiques et Protestants soient emportés par la manifestation finale de la puissance satanique; tout ceci parce qu’il leur a été enseigné un mensonge au sujet de l’état des morts.
Il y a là, une image parfaite et inspirée du vrai réconfort et nous avons besoin de comprendre clairement quels mots Paul utilisaient pour nous apporter un tel réconfort. Les deux versets précédents, offrent ces paroles, « Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »
Ici, Paul décrit, sans aucune limite, la manière selon laquelle se passera notre rencontre avec le Seigneur. Ne survolez pas les mots « et ainsi » dans ce texte. Ils signifient « de cette manière”. Par ces deux mots, Paul écarte toute autre manière d’être avec le Seigneur. Quand il décrit la venue de Jésus et la résurrection des saints, il exclut, automatiquement, toute autre façon d’être avec le Seigneur. Il nous encourage par la suite à nous consoler les uns les autres par ces paroles.
Je répète qu’il ne peut y avoir aucun réconfort dans le concept pseudo-chrétien selon lequel une entité invisible et impalpable quitte le corps à la mort pour être puni ou récompensé. Est-ce rassurant de savoir que des frères perdus sont dans la souffrance et le tourment d’un feu qui ne s’éteint pas ? Y a-t-il un soulagement à la pensée que des bien-aimés regardent depuis le ciel, aux circonstances écœurantes de leurs frères restés sur la terre ? Pas de surprise que Paul ait été si spécifique dans sa description de la seconde venue de Jésus et de la résurrection comme étant le seul moyen pour quiconque d’être avec le Seigneur après la mort, et donc, comme étant le seul moyen d’être réconfortés du départ de nos biens-aimés.
La magnifique déclaration de Paul met l’emphase sur un glorieux fait : la mort et la tombe n’est pas la fin. Il y aura un réveil du sommeil de la mort. Les justes recevront le don de l’immortalité, mais cela se produira « en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. » (1 Corinthiens 15 : 52, 53). Jésus dit, « Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. » (Jean 5 : 28, 29).
Tous les morts ressusciteront pour faire face aux grands décrets du jugement. Qu’ils se soient endormis depuis 1000 ans ou cinq minutes avant l’apparition de Jésus, il leurs semblera qu’une seule fraction de seconde s’est écoulée.
Certains ont remis en question la manière par laquelle Christ peut restaurer les corps brisés et putréfiés de toutes les morts des siècles passés. Il y en a qui ont été soufflé par la force d’une explosion, d’autres sont morts consumés par le feu, et plusieurs encore sont dans les profondeurs des mers. Sera-ce un quelconque problème pour le puissant Créateur de la vie de ramener chacune de ses âmes et de restaurer chaque personnalité ? Cela ne représente aucun problème. Celui qui connait le nombre des cheveux de nos têtes et qui connait le nombre de moineaux dans le ciel n’aura aucune difficulté à restaurer l’identité de chaque individu.
Nous pouvons ne pas comprendre le processus, mais nous pouvons, malgré tout, y croire. Il existe plusieurs choses, tels que la télévision ou les ordinateurs, qui restent un mystère pour l’homme ordinaire qui l’utilise. Toutefois, cela ne nous empêche pas de savoir qu’elles existent. Si pour la plupart, nous sommes stupéfaits à la vue de la complexité de l’électronique, nous ne devrions pas nous attendre à saisir les secrets du pouvoir de la résurrection. Néanmoins, nous pouvons avoir la ferme assurance que Dieu peut et restaurera à la vie tous les morts.
Dans ce contexte, le voleur demanda à Jésus, au dernier moment de sa vie, “ Souviens-toi de moi, quand tu seras dans ton règne. Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23: 42,43).
Est-ce en contradiction avec tous les autres versets que nous avons lu à ce sujet ? Il semble vraiment que Jésus et le voleur iraient ce même jour en la présence de Dieu. Permettons à d’autres textes d’éclaircir ce mystère. Trois jours après s’être adressé au voleur repentant, Jésus rencontra Marie près du tombeau ouvert. Alors qu’elle était aux pieds de Jésus pour l’adorer, Jésus lui dit : « Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leurs que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » (Jean 20 : 17)
Cette déclaration de Jésus apporte une troublante énigme. S’il n’était pas encore parti au ciel, comment pouvait-il assurer au voleur trois jours plus tôt qu’ils iraient ensemble au ciel ce jour là ? Et remarquez s’il vous plaît que le paradis et le trône du Père se trouve au même endroit. Jean dit que l’arbre de vie est « au milieu du paradis de Dieu » Apocalypse 2 :7. Puis, dans Apocalypse 22 : 2, il explique que le tronc de l’arbre forme un arc qui enjambe la rivière de la vie, qui elle-même sort du trône de Dieu. Ceci situe la présence de Dieu dans le paradis et ce, de manière indiscutable. Si Jésus n’était pas encore monté vers son Père au moment de sa résurrection, c’est donc qu’il n’y était pas monté trois jours plus tôt au moment de sa mort.
Ce mystère est vite éclairci quand nous considérons le contexte de Luc 23 : 43. Il nous faut savoir que les manuscrits originaux de la Bible ont été écrits en une ligne de texte continue. Il n’y avait aucune séparation de mots, de phrases, de versets ou de chapitres. En 1611, quand fut traduite la version King James (version Anglaise de la Bible), des érudits ont séparés les mots, insérant des signes de ponctuation, et ont divisés les textes en versets et chapitres. Ces hommes n’étaient pas inspirés, même s’ils ont fait un travail remarquable dans l’ensemble. Par nécessité, ils ont souvent dues mettre des virgules pour donner un sens aux mots qui étaient traduits. Dans Luc 23:43, ils ont ajouté une virgule avant le mot “aujourd’hui”, ce qui fait dire à Jésus, « Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. »
Dans le cas présent, la virgule aurait due être mise après le mot “aujourd’hui”, non pas avant lui. La phrase se lirait alors, « Je te le dis en vérité aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. » Ceci mettrait ce passage en parfaite harmonie avec le reste de la Bible.
En d’autres termes, Jésus disait au voleur, « Je t’en donne aujourd’hui l’assurance – aujourd’hui quand il semble que je ne puis sauver personne, quand je suis abandonné de mes propres disciples et suis en train de mourir condamné comme un hors la loi – Je te donne aujourd’hui l’assurance que tu seras avec moi au paradis. »
Est-ce en contradiction avec le récit sacré ? Non. Les traducteurs n’étaient pas plus inspirés que nous le sommes. Seuls les auteurs originaux étaient inspirés. Mettre la virgule après le mot « aujourd’hui » est aussi fidèle au texte que de le mettre avant. La seule différence est qu’une option offre l’harmonie totale des écritures et que l’autre apporte une contradiction désespérée. Décider de quel côté mettre la virgule ne devrait requérir aucune perspicacité surnaturelle.
Gardez à l’esprit que le voleur ne demandait que d’être souvenu quand Jésus reviendrait dans sa gloire. Il ne faisait la requête d’aucune récompense pour le jour où sa mort approchait. Dans le même esprit, nous voyons l’apôtre des Gentils anticipant son départ vers sa vie éternelle, “Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. DESORMAIS la couronne de justice m’est RESERVEE ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera DANS CE JOUR-LA, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimés SON AVENEMENT.” (2 Timothée 4 : 6 – 8).
Tout comme le voleur réceptif et Paul, l’oint, plaçaient l’espérance de leur récompense éternelle en le retour du Christ en gloire, que Dieu puisse aussi se souvenir de nous en ce jour-là !